PORTRAIT
J’ai toujours rapporté des objets en céramique de mes voyages, comme autant de petits bouts d’histoire, avant d’en faire mon métier.
Après des études d’histoire et d’archéologie, j’ai travaillé au Vietnam sur la valorisation du patrimoine immatériel, puis exercé comme correctrice pour diverses maisons d’édition.
Entre la céramique et moi, c’est une longue histoire d’amour, qui a débuté dès l’enfance dans les locaux d’une MJC. Après plusieurs années de stages et cours dans différents ateliers, j’ai intégré en 2020 l’atelier de la céramiste Emmanuelle Bideau, à Royat, dans le cadre d’une formation professionnelle.
Tò Mò ?
Curieux, curieuse, telle est la signification de Tò Mò en vietnamien. Ce nom est un clin d’œil à mes années passées là-bas, une nostalgie, et c’est un mot dont j’aime beaucoup la sonorité…
Des histoires
Davantage que la forme, c’est avant tout le décor et la couleur qui m’intéressent. Les décors de mes collections sont tous issus d’une façon ou d’une autre de mes vagabondages ici et ailleurs, d’un paysage, d’une rencontre artistique ou humaine… Je suis particulièrement inspirée par l’univers de l’illustration, le design textile, les arts précolombien et amérindien.
Tò Mò est le résultat de mon amour pour la terre, les voyages et l’illustration. Je crée des pièces que je veux chaleureuses, douces, un brin naïves, pour apporter de la poésie, du voyage et des bouts d’histoires dans le quotidien de celleux qui les adopteront.
Fabrication
Mes pièces sont réalisées au tour de potier, à la plaque ou par modelage, selon mes envies et inspirations. Elles sont décorées sur terre crue, puis cuites une première fois à 950 °C, émaillées, et cuites une seconde fois à 1250 °C.
Ce travail nécessite de nombreuses étapes et m’apprend la patience chaque jour : façonnage au tour ou à la main, séchage d’un ou plusieurs jours, finitions et décor, première cuisson, trempage dans un bain d’émail, puis deuxième cuisson.
Toutes mes pièces passent au lave-vaisselle et au micro-ondes.